Une jeune femme est fascinée par un tueur en série notoire, féru de vocabulaire et d’orthographe, surnommé le Grammar Nazi. Laurine est hélas, peu cultivée, mais elle va tout faire pour le rencontrer et le séduire, tout...
Dans un langage toujours très riche, mêlant argot, humour cinglant, cynisme ou lexie désuète, l’auteur nous décrit ici davantage le cheminement du point de vue de la groupie.
Une quête qui paraît à priori ridicule, mais ne sont-ce pas les plus faibles d’esprit qui se prennent de passion exaltée pour les personnages ou les stimulus les plus machiavéliques, du leader de secte à l’homme d’Etat oppresseur, de la religion à la télévision...
Pourquoi les personnes les plus torturées fascinent-elles de la sorte et jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour assouvir ces pulsions ?
Une belle lecture une nouvelle fois, lue d’une seule traite, peut-être moins originale et moins perturbante que d’autres nouvelles que j’ai lues de cet auteur, mais toujours très plaisante et addictive.